La MFR renforce les formations AGROEQUIPEMENTS

Depuis plus de 10 ans, le groupement d’employeur « La Rousselière Emploi » situé à Montreuil Bellay forme les jeunes dans les métiers des grandes cultures céréalières et des agroéquipements. Après l’ouverture du Brevet Professionnel Agroéquipements en 2009, le centre de formation ouvrira à la rentrée prochaine le BREVET PROFESSIONNEL « Agroéquipements, conduite et maintenance des matériels ». Fortement demandé par le monde agricole, ce diplôme accessible après un CAP, un BEPA ou après une classe de 2^de ou 1^ere Bac Pro (Agroéquipement, Productions Végétales ou Animales), va permettre aux jeunes de maîtriser les engins agricoles (conduite et réglages des outils) mais surtout d’apporter une formation au suivi de culture, à la constitution des sols, et aux différents apports nécessaire au développement de la plante céréalière ou maraîchère.

Mis à disposition par le groupement d’employeur dans les ETA, CUMA, concession ou exploitations agricoles, ces jeunes en contrat de professionnalisation coute 1,5 fois moins cher qu’un salarié ordinaire, et ne demande qu’à s’adapter au fonctionnement de l’entreprise utilisatrice. Ces jeunes en formation vont être payés par le groupement, ce qui les motivera encore davantage.

Anatole MICHEAUD, directeur du Groupement d’Employeur souligne l’importance de se positionnement sur ce nouveau diplôme pour répondre de façon logique aux préoccupations des agriculteurs (difficultés à trouver de la main d’œuvre qualifié et autonome dans les différents secteurs de production agricole). « Les jeunes agriculteurs ne doivent pas seulement être des conducteurs d’engins mais doivent maîtriser l’ensemble du métier pour parfaire leur travail à l’heure où les prix des céréales fluctuent au grès du climat et les aléas spéculatifs ».

Nombreux sont les jeunes qui souhaitent intégrer l’entreprise agricole pour comprendre l’ensemble des activités du métier d’agriculteur. En 5 ans, le Groupement d’employeur a multiplié par8 le nombre de jeunes en contrat de professionnalisation, ce qui montre l’intérêt des jeunes vers les métiers des secteurs agricoles.